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Roger TRUGNAN

Dans cet extrait, Roger Trugnan raconte l’arrivée des forces américaines dans le camp où il était interné et son rapatriement en France. Il retrouve sa tante, qui lui apprend la disparition des siens.

Roger Trugnan est né le 18 avril 1923 à Paris (France) dans une famille juive. Son père, Henri Trugnan, est un ébéniste originaire de Balta (Empire russe, aujourd’hui Moldavie), membre de la Confédération générale du Travail (CGT) et du parti communiste. Sa mère, Hélène Trugnan (née Cerman), est modiste. Roger a également une sœur, Germaine.

Sous l’Occupation, Roger est l’un des responsables de la Main d’œuvre immigrée (MOI). Il vit sous une fausse identité jusqu’au mois de mars 1943, lorsqu’il est arrêté, avec d’autres camarades résistants, par la police française. Certain de son exécution imminente en tant que membre de la résistance communiste, il révèle son identité juive ; il est alors transféré au camp de Drancy. Il est par la suite déporté à Auschwitz et envoyé au camp annexe de Jawischowitz.

Lors de l’évacuation du camp, le 18 janvier 1945, Roger effectue une marche forcée qui le mène à Buchenwald. Le 11 avril 1945, il y est libéré par les troupes américaines. À son retour à Paris, Roger découvre que sa famille a été décimée. Il se marie en 1947 avec Annette Kirman. Le couple donne naissance à un enfant, Germain. Au moment de l’interview, en 1996, Roger avait quatre petits-enfants.

 

L’interview a été menée à Paris le 16 juillet 1996. L’interviewer était Véronique Singer et la cadreuse Annie Walther.

« Premiers contacts avec les Alliés » : Autres témoignages

Roger TRUGNAN
  • Né le 18 avril 1923 à Paris
  • résistant au sein de la Main d’œuvre immigrée (MOI) sous l’Occupation
  • arrêté en mars 1943
  • déporté à Auschwitz et transféré au camp de Jawischowitz
  • évacué au camp de Buchenwald en janvier 1945
  • libéré le 11 avril 1945 par les forces américaines.